SOMMAIRE

L'année 2017 : la présentation du nouveau projet de port de plaisance

 Chapître : L'attente d'un nouveau projet (2015 - 2017)

L'année 2017 : la présentation du nouveau projet de port de plaisance

Yannick Moreau, François Blanchet, Laurent Boudelier, Noël Faucher et Louis Guédon étaient présents à la cérémonie des vœux aux Bretignollais du 7 janvier 2017.

Christophe Chabot avait, de nouveau, fait un long exposé sur la situation du projet de port de plaisance :
« Il s'agit du port de plaisance ... vous souriez, ça commence à me faire un peu moins sourire.
Dans notre programme Demain 2014, nous avions envisagé une enquête publique en 2015-2016 et un début des travaux en 2017.
Si les réglementations successives qui sont tombées depuis ne nous ont pas permis de respecter ce planning, elles n'ont pas atténué notre volonté, au contraire. A chaque contrainte supplémentaire nous avons redoublé d'énergie et puis voilà l'année 2017, j'en prends l'engagement, sera l'année où nous terminerons enfin le long voyage administratif et politique commencé en 2003.
14 ans où nous travaillons,14 années difficiles parfois douloureuses mais n'était-ce pas nécessaire, pouvait-il en être autrement, qu'importe le temps passé, demain ce n'est pas le temps qu'il aura fallu pour aboutir, c'est le résultat.
Certes, vous êtes nombreux à trouver que le temps est bien trop long et même si le temps a modifié le projet, force est de reconnaître qu'une certaine lassitude s'installe chez quelques uns d'entre nous. Je vous l'ai dit tout à l'heure, nous sommes à la croisée des chemins. Bon nombre de commerces locaux n'ont pas atteint leur seuil de rentabilité et leur avenir, pour quelques uns, dépend entièrement de la réalisation de notre port. Sans commerces et services locaux, finie la qualité de vie. Si le port ne se fait pas, Bretignolles entamera une période de régression et se transformera en cité dortoir des Sables d'Olonne et de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, devenant à terme un quartier sans services. Avec le port, l'avenir est assuré, notre port doit donc se faire et se fera.
Ceux qui tentent de faire échouer ce projet porteraient pour longtemps la responsabilité du déclin de notre commune s'ils y arrivaient mais ils n'y arriveront pas. Alors bien sûr, comme je viens de vous le dire, nous devons multiplier les efforts et partir à l'offensive, ce sera le cas en 2017.
Porté aujourd'hui par la communauté de communes, notre dossier de port est prêt, enfin quand je dis prêt, il est conforme aux règles actuelles, encore faut-il qu'il n'y ait pas un texte qui sorte au dernier moment nous demandant une étude supplémentaire, on croise les doigts. Au pire qu'il n'y ait pas un chef de service d'une grande administration d'Etat qui dise et fasse ce qui est en son pouvoir pour que le port de Bretignolles ne se règle jamais quand il sera là, ce qui m'a encore été rapporté cette semaine et que je n'ai pas l'intention de laisser comme cela. Je vais, dès lundi, saisir monsieur le préfet et le ministre de tutelle de cette attitude inacceptable.
Depuis 6 ans, nous avons fait tout ce qui nous a été demandé par l'Etat, alors aujourd'hui en 2017 je dis, Bretignolles dit, le Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie dit, stop ça suffit maintenant on y va. Les points durs identifiés ont été tous levés et nous avons pris le temps de faire les choses bien mais je sens que nos supporters s'impatientent, je les comprends, qu'ils sachent que personne plus que moi n'a trouvé le temps aussi long.
Bizarrement, nos opposants, eux aussi s'impatientent. Pas un conseil municipal, monsieur Biron, sans que les anti-port s'inquiètent de l'avancement du dossier, ils semblent presser d'en découdre ou alors ils s'ennuient, oui c'est ça je pense qu'ils s'ennuient. Il faut dire que du côté polémique il n'y a pas grand chose d'autre à se mettre sur la dent quand la majorité respecte le programme pour lequel elle a été élue et ses engagements financiers et bien l'opposition s'ennuie. Vous remarquerez au passage que sur un certain nombre de sujets, pour réveiller la majorité, l'opposition se dispute entre elle. 2016 aura quand même été marquée par la désunion de "Réunir Bretignolles". Quand je dis "marqué" j'exagère un peu, cela n'a rien changé au bon fonctionnement de notre commune, la somme de pas grand chose divisée par deux, ça donne encore moins ou presque rien. Je vous laisse, je laisse les mathématiciens interpréter ce sympathique théorème que j'ai inventé, ça ne plaira pas à tout le monde moi il me plaît. Je sais ce que vous pensez, c'est pas sympa lors de la cérémonie des voeux de donner des coups de griffe à ses opposants surtout quand on place la soirée sous le signe de l'amitié et, objectivement, je dis amicalement à Thierry et à ses amis, l'attitude de ceux-ci est plus sympathique et plus réaliste qu'au début du mandat, le temps qui passe atténuant les rancoeurs. Mais, mais, en ce début d'année déterminant, il est important que tu saches que nous sommes de nouveau prêt à combattre pour défendre nos projets et puis je tiens à montrer à nos supporters, qui parfois s'inquiètent de mon silence à chaque provocation des anti-port, que je ne dors que d'un oeil, je ne voudrais pas que vous nous pensiez usés, nous sommes fin prêts pour les joutes à venir et pas contre l'idée de tirer les premiers.
Plus sérieusement, au-delà de la qualité des dossiers que nous nous apprêtons à déposer, il y a autre chose qui m'inquiète, cette autre chose, c'est l'élection présidentielle. Nous entrons désormais dans le temps politique de notre dossier de port. Tout le monde l'a compris, nous jouons aujourd'hui la montre, persuadés que c'est au plus haut niveau que la décision sera prise. Quel qu'il soit, l'arrivée d'un nouveau président de la République sera une très belle opportunité pour un dossier comme le nôtre. Sans rentrer dans le détail de nos discussions, je peux vous dire ce soir que le port de Bretignolles fera partie des projets soutenus par plusieurs candidats dont certains vous surprendraient, y compris les écologistes. Je ne vous invite pas à voter écolos, il y a des limites que je ne franchis pas mais je dis ça parce que ce qu'il faut savoir, même les écologistes qui contestent le dogmatisme de leur camp reconnaissent, quand ils prennent le temps de le regarder avec bonne foi, que notre projet est un bon projet respectueux globalement de l'environnement.
Rassurez vous, je ne suis pas naïf au point de penser que la réalisation du port de Bretignolles sera la première décision prise par le prochain président de la République mais sachez que nous réalisons depuis 3 années un travail de fond important avec plusieurs partis politiques, presque tous d'ailleurs, pour le moment on les aime tous, le travail n'est pas terminé d'ailleurs, nos rencontres ont pour objectif de les informer sur la réalité. Nous sommes allés partout, même à l'Elysée, cela a payé, car depuis, le regard porté par les leaders des partis a changé. Beaucoup ont été abusés par la présentation mensongère qui leur a été faite par des combinards politiques, ils reconnaissent aujourd'hui la légitimité démocratique.
Vous savez qu'au début les partis ont été informés, on leur faisait croire que nous n'avions pas la majorité des Bretignollais derrière nous et que ce projet était une utopie qui ne respectait pas la démocratie. Aujourd'hui tous les partis, quels qu'ils soient, reconnaissent que notre projet est légitime.
Les conseillers des partis et les collaborateurs ont pris le temps d'ouvrir le dossier et de constater que, contrairement à ce que l'on a tenté de leur faire croire, le port de Bretignolles-sur-Mer est un vrai projet d'avenir. Il ne ruinera pas la commune, il l'enrichira. Il n'impactera aucun patrimoine archéologique ou environnemental. Il ne créera pas une zone de danger supplémentaire en cas de tempête exceptionnelle de type Xynthia mais au contraire sera le port le plus sécurisé de Vendée grâce notamment à la hauteur de ses quais. Bref aujourd'hui, ils connaissent la vérité et c'est cette vérité qui constitue la porte de notre projet, c'est cette vérité qui aujourd'hui est plus qu'un espoir mais une réalité.
Même certains d'apparence réfractaires ont changé d'attitude en exerçant leur métier avec beaucoup de professionnalisme. A ce sujet je tiens à saluer l'attitude exemplaire de monsieur le préfet de la Vendée dont les conseils me sont très précieux. Plus qu'une certaine réalité, c'est donc la somme de ces nouvelles donnes qui m'autorise à dire : en 2017 non plus nous voulons notre port mais nous aurons notre port, paroles de Bretignollais.
Nous allons désormais mettre à profit les mois qui précèdent la présidentielle pour définir notre dossier puis en juin, une fois le nouveau gouvernement en place, nous demanderons la mise en enquête de notre dossier, ça aussi, en tant que président de la communauté de communes, j'en prends l'engagement solennel ce soir. Le dossier sera déposé en juin 2017 quoi qu'il arrive.
Monsieur le préfet disposera de 5 mois maximum pour ouvrir l'enquête publique et d'ici là, nous ne faisons rien, et bien si, il nous reste un travail important à réaliser ensemble, faire preuve de plus de pédagogie et d'explications, là où les menteurs ont parlé plus fort que nous, aller sur le terrain, présenter le projet finalisé, rassurer les inquiets et convaincre les sceptiques.
Avec "Bretignolles Veut son Port" et les collègues du port communautaire, nous allons battre la campagne en organisant des réunions publiques dans chaque commune de la communauté de communes si elles veulent bien nous recevoir mais ce n'est pas un problème et dans d'autres villes de Vendée, des villes portuaires qu'il convient de rassurer également.
Le moment est revenu de porter haut et fort l'étendard de notre port. je sais pouvoir compter sur vous et vous invite d'ores et déjà à une réunion publique qui aura lieu ici-même le 29 avril à 10 heures du matin. Nous informerons la population locale des autres dates dans les autres communes par voie de presse, dans les mairies et sur le site internet de la communauté de communes.
Enfin et pour conclure, il nous faudra également pouvoir présenter ce projet à tous les parlementaires français, à tous les organismes, aux professionnels de la mer et faire en sorte que chaque citoyen, où qu'il soit en France ou dans le monde, pourquoi pas, puisse à tout moment en connaître la genèse.
Pour ce faire, je vous ai promis une petite surprise, j'ai le grand plaisir de vous annoncer que la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles a réalisé un film de présentation de notre port que fort logiquement vous allez être les premiers ce soir à découvrir, il dure 15 minutes. Sans plus attendre, présenté pas la communauté de communes, avec le soutien du Pays de la Loire et du département de la Vendée, voici l'histoire de la naissance du port de Bretignolles .. .»

Lors de la cérémonie des vœux à la communauté de communes, Christophe Chabot avait rappelé son désir de renforcer la vocation maritime au Pays de Saint-Gilles en portant, désormais, de manière très concrète la réalisation du port de plaisance de Bretignolles-sur-Mer, « une infrastructure appelée à être mutualisée avec celle de Saint-Gilles pour créer le plus grand port de plaisance vendéen ».

Au cours du conseil communautaire du 9 février 2017, dans le cadre de la procédure administrative précédant l'ouverture d'une nouvelle enquête publique, les conseillers avaient approuvé le lancement de la concertation préalable qui devait se dérouler du 10 mars au 10 juin 2017 et qui comprenait le film sur le port de Bretignolles, une consultation en mairies et sur le site internet de la communauté de communes et des réunions publiques décentralisées dans les communes.

Pour les élections législatives de juin 2017, Christophe Chabot apportait son soutien à Noël Faucher en précisant dans le journal Ouest-France du 8 mars 2017 : « il aborde les dossiers avec un regard technique approfondi plus intéressant que le simple coup d'oeil politique souvent donné par nos députés. Son implication d'élu et ses connaissances des lois notamment littoral sont des atouts indispensables à la fonction de notre député dont on attend aujourd'hui un investissement total sur les dossiers de notre circonscription ». Noël Faucher, maire de Noirmoutier en 2017, était un partisan du projet de port de plaisance de Bretignolles-sur-Mer et un soutien de Christophe Chabot.

Le 22 mars 2017, Christophe Chabot était présent au conseil d'administration de la Fédération Française des Ports de Plaisance.

Quatre réunions publiques avaient été programmées dans des communes dans le cadre de la concertation préalable à la mise en enquête publique du projet de port de plaisance de Bretignolles : 

la première à Saint-Gilles-Croix-de-Vie le 15 avril 2017, la seconde à Coëx le 5 mai 2017, la troisième à Saint-Hilaire-de-Riez le 12 mai 2017 et la quatrième à Bretignolles-sur-Mer le 13 mai 2017. Seule la réunion publique de Bretignolles-sur-Mer avait une belle assistance, les autres avaient rassemblé très peu de personnes, Christophe Chabot avait justifié ces absences par le fait que le projet de port de plaisance « ne générait plus d'angoisse et n'était plus clivant ».

En introduction de chaque réunion publique, Christophe Chabot intervenait longuement comme à Bretignolles-sur-Mer :
« En tant que président de la communauté de communes, je vous souhaite la bienvenue pour ce rendez-vous attendu par les Bretignollais depuis longtemps, pour certains depuis 6 ans. Effectivement, ça fait 6 ans que nous n'avons pas eu l'opportunité de discuter entre nous de notre projet de port de Bretignolles-sur-Mer, ça ne veut pas dire qu'il ne s'est rien passé, vous savez il s'est passé beaucoup de choses, beaucoup d'étapes franchies depuis mais en tout cas ce laps de temps a été, selon nous, nécessaire pour aboutir à un projet aujourd'hui finalisé.
Ce que je voudrais dire en préalable, j'ai parfaitement conscience que ce temps a semblé très long que l'on soit favorable au projet ou qu'on n'y soit pas favorable, c'est vrai que tout le monde a envie de savoir ce qu'il va en être de ce projet de port de Bretignolles.
Eh bien vous savez donc il y a 6 ans, à l'issue de l'enquête publique à laquelle nous avons décidé avec Monsieur le préfet de la Vendée de ne pas donner suite, à l'issue de cette enquête publique donc, la mairie de Bretignolles-sur-Mer a pris un certain nombre de décisions, la décision la plus importante qui a été prise c'est de stopper le projet pour le reconfigurer, pour le modifier. On a effectivement constaté qu'il y avait un certain nombre de défauts, d'imperfections et donc nous avons travaillé. Nous avons également travaillé à lever un certain nombre d'incertitudes et à effacer un certain nombre de peurs ou d'angoisses.
On sait aujourd'hui que sur ce projet un certain nombre de personnes n'y sont pas favorables, c'est tout à fait respectable, il y a bien sûr pour un certain nombre de personnes de bonnes raisons de ne pas être favorables à ce projet de port. Mais on s'est rendus compte qu'il y avait plusieurs catégories d'opposants, il y avait des opposants nostalgiques qui disent : moi j'aime cet endroit tel qu'il est, je n'ai pas envie de le voir évoluer. Respect total, on a tous des souvenirs d'enfants, je disais d'ailleurs cette semaine que quand les premiers travaux ont été faits à l'époque, en 1992 je crois, quand est réalisée la base de la Normandelière, on était un certain nombre, j'en faisais partie, de gens qui trouvaient que c'était dommage parce qu'on aimait mieux la plage dans sa première configuration. C'est vous dire que, évidemment, on n'a pas d'argument à opposer aux gens qui n'ont pas envie d'un port, qui n'aiment pas les bateaux, etc. Je respecte ça, mais il se trouve que la démocratie a démontré que la grande majorité des Bretignollais veulent ce projet de port.
Et puis, il y a une autre catégorie d'opposants, des gens qui se sont rendus compte que c'est un outil assez pratique pour faire de la politique, qui ont pilonné un certain nombre d'informations qui sont plutôt d'ailleurs des contre-informations. On croît que que le phénomène des fake news a été créé récemment en Amérique mais il y a bien longtemps qu'à Bretignolles-sur-Mer on diffuse des fausses informations. Là encore c'est de bonne guerre, c'est un principe qu'on peut avoir quand on veut s'opposer, on cherche des arguments, au début on pense en avoir des structurés et au fur et à mesure du temps, nous avons nous, je crois, réussi depuis quelques années à effacer les arguments mensongers de certains opposants.
Le rendez-vous d'aujourd'hui est à la fois de vous montrer le projet de demain, celui que nous allons présenter à l'enquête publique dans les prochaines semaines et puis il est également d'effacer, si besoin est, les dernières peurs.
Il y a trois grandes peurs dans le projet. On veut vous faire croire, même si plus beaucoup d'entre vous le croît aujourd'hui, une dangerosité énorme si le port se fait, tout Bretignolles risque d'être inondée. On tente de vous faire croire également qu'il y a un impact environnemental catastrophique, on peut parler d'archéologie, tout ça, tous ces points durs ont disparu. Et puis également on tente de vous faire croire que c'est une catastrophe financière, que des gens moins aisés vont payer pour que des riches fassent du bateau. Eh bien on va s'employer, à partir d'aujourd'hui, dans les prochaines semaines, à vous démontrer qu'il n'en est rien.
On va commencer ce rendez-vous comme les autres rendez-vous, j'ai oublié de vous dire que nous avons eu, sur le territoire du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, d'autres réunions publiques dont une à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, une à Coëx, une troisième hier soir à Saint-Hilaire-de-Riez. Ces démarches s'inscrivent logiquement dans une démarche vers la population pour que nous puissions échanger et puis je dois vous préciser sur ces réunions publiques, puisque certaines d'entre elles ont eu peu de monde et peu de succès, le fait qu'il n'y ait pas de monde à une réunion publique sur le projet de port, c'est parce que c'est un projet qui n'est plus très clivant, les gens aujourd'hui ont des positionnements qui sont à peu près clairs qu'on soit pour ou qu'on soit contre.
Ces réunions ont surtout un caractère obligatoire, avant de mettre le dossier à l'enquête publique, nous devons donner l'opportunité à la population d'échanger, de discuter, d'argumenter, ça va être l'essentiel du temps de cette réunion qui sera consacrée à un échange entre vous et nous de questions, d'avis, on peut prendre la parole et donner son avis sans être obligé de poser une question, voilà mesdames et messieurs nous sommes dans le temps démocratique, celui qui fera l'objet d'un compte-rendu. On aura un compte-rendu détaillé de ce qui a été dit, pas dit, de ce que vous avez évoqué comme avis et ce compte-rendu d'ailleurs servira à Monsieur le préfet de la Vendée pour qu'il puisse, le moment venu, prendre sa décision. Voilà pourquoi il faut que nous prenions conscience aujourd'hui que le projet de port de Bretignolles-sur-Mer vit un moment important. Nous nous mettons, pour prendre une expression à la mode, en marche vers le projet final du port de Bretignolles-sur-Mer. Nous allons franchir maintenant, peut-être plus qu'en marchant, en courant, les dernières étapes dans les mois qui viennent.
Avant ça, nous avons l'habitude d'ouvrir cette réunion par la présentation du film qui a été réalisé par le Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie avec le concours de la Région et du Département qui nous soutiennent. Ce film sans doute beaucoup d'entre vous le connaissent mais il a le mérite de replanter un peu le décor, de raconter le parcours jusqu'à aujourd'hui et puis surtout il a le mérite de vous montrer concrètement le port de Bretignolles-sur-Mer »

Dans le film présenté lors des réunions publiques, à plusieurs moments, Christophe Chabot prenait la parole :
« Pour la première fois en France, c'était la première fois, une population consultée sur un projet de port de plaisance a dit oui.
On a imaginé le projet sur trois critères. Faut pas qu'il y ait d'impact environnemental sur la mer, on a sanctuarisé les alentours du port pour que ni nous, ni les élus qui nous succéderont ne puissent faire un jour un programme immobilier sur le port, nous n'en voulons pas.
En 2011, quand on a vu comment étaient rédigés les compte-rendus des commissaires enquêteurs, quand on a vu les modifications qu'on envisageait d'apporter au projet, on a pris la décision de ne pas aller au terme de cette enquête publique, il n'y a jamais eu d'avis préfectoral sur la première enquête publique.
Il ne coûtera pas un centime, je le dis haut et fort parce que il y a trop de gens qui croient encore qu'ils vont payer pour que les riches aillent faire du bateau, c'est l'inverse.
Certaines associations environnementales qui sont venues nous voir, avec lesquelles on a pris le temps de discuter, au bout de deux ou trois heures, toutes vous m'entendez bien toutes ont dit, c'est un beau projet.
Les Bretignollais l'ont dit à travers des urnes, l'ont dit à de nombreuses reprises, ils veulent, nous voulons notre port »

Lors de la réunion publique à Bretignolles-sur-Mer, Thierry Biron avait posé une question relative à la différence entre le coût du projet présenté aux conseillers communautaires et celui présenté en réunion publique. Christophe Chabot avait répondu : « je vous dis Monsieur Biron qu'à l'inverse de nos opposants, tout ce qui, aujourd'hui, est dit par nous dans le dossier nous est apporté à la fois par des scientifiques, par des financiers, par des bureaux d'études dont c'est le métier, c'est pas moi qui dis ça coûtera 42 millions d'euros et même, je vais vous dire un truc, si ça coûte 45 ou 50 millions d'euros ça n'a aucune importance, ça ne changera rien pour une raison très claire, dans ce cas-là, il nous suffirait d'augmenter les délais de remboursement de l'emprunt, peut-être qu'on serait contraint dans ce cas-là de porter l'emprunt de 42 à 50 millions d'euros et de porter le remboursement de 20 à 25 années mais à l'échelle de ce projet ça nous est totalement égal. Je vais même aller plus loin cher monsieur, je reprends pour la centième fois depuis seize ans un engagement encore très clair auprès des Bretignollais : si par hasard il y avait une flambée des prix qui faisait que nous n'arrivions pas à ce que ce projet s'autofinance, eh bien je reprends une fois de plus l'engagement qu'il ne se ferait pas, donc il n'y a pas de débat, il n'y a pas de débat monsieur puisque depuis 2001 nous disons haut et fort aux Bretignollais si ça doit vous coûter de l'argent on ne le fera pas. Seize ans plus tard je vous dis toujours la même chose donc soyez rassuré nous serons vigilant comme nous avons su l'être depuis 2001 »

Lors de la réunion publique à Saint-Hilaire-de-Riez, Christophe Chabot avait fustigé l'opposition : « les opposants, on n'en entend peu ou pas, il y en a qui passent leur temps à écrire, d'autres qui passent leur temps à commenter mais quand il est question de venir échanger comme ça, il n'y a personne. Monsieur Ducos, lui il est là, il n'est pas là ce soir c'est dommage, c'est d'autant plus dommage qu'il nous développe ses arguments avec sincérité et que nous on lui répond avec sincérité. Aujourd'hui quand on parle de ce projet, notamment dans la presse, c'est la parole de l'un contre la parole de l'autre, il y a Chabot et sa bande contre Ducos et sa bande et puis après tout on argumente, on argumente, on dit des choses sauf qu'il y a une différence majeure, c'est que nous tout ce qu'on dit ça existe dans un dossier concret et, que depuis dix ans maintenant, ça fait dix ans que je réclame aux opposants du port de Bretignolles de m'amener la moindre étude scientifique, financière, géologique, environnementale qui abonde dans le sens de ce qu'ils déclarent et je prends l'engagement que s'ils le font, s'ils m'amènent ce dossier et que le dossier évidemment a du fond et du sens, je prends l'engagement, séance tenante, de mettre un terme au projet de port de Bretignolles-sur-Mer. Eh bien je vous le dis, c'est important il faut que Saint-Hilaire-de-Riez le sache, à aucun moment, jamais, vous m'entendez bien, jamais je n'ai eu le moindre dossier contradictoire, de ce que nous avons nous montré, qui m'a été remis par les opposants. Tout ça pour vous dire, il y a des gens qui communiquent beaucoup, qui font beaucoup de vent, beaucoup de mousse, mais quand il est question d'être concret, d'être pragmatique et d'amener des arguments eh bien je le dis, haut et fort, nos opposants n'en ont pas »

Le 7 juin 2017, les associations réagissaient à la présentation du nouveau projet de port de plaisance lors des réunions publiques. France Nature Environnement Pays de la Loire, Vendée Nature Environnement, la LPO 85, COORLIT 85 et le Comité pour la Protection de la Nature et des Sites adressaient une lettre à Christophe Chabot concluant : « devant l'ampleur des dégâts que provoquerait à l'environnement ce nouvel aménagement sur le littoral vendéen, nos associations rappellent leur opposition à ce projet de port de plaisance de Bretignolles-sur-Mer. Par la même occasion, nous vous suggérons de changer de modèle d’aménagement du territoire afin de prendre en compte les défis énergétiques et écologiques d'aujourd'hui et de demain. Il vous faut dès à présent entendre ces derniers et y répondre sans commettre aujourd'hui ce qui sera demain une erreur impossible à corriger ».
Lors des réunions publiques, Christophe Chabot n'avait donc convaincu aucune des associations environnementales.

Début juin 2017, le candidat aux élections législatives soutenu par Christophe Chabot, Noël Faucher, avait été éliminé au premier tour et c'est Stéphane Buchou, le candidat de « La République en marche » qui avait été élu au deuxième tour. Entre les deux tours, Christophe Chabot avait diffusé le message suivant : « libéré de toute contrainte amicale, et non politique, vis à vis de Noël Faucher, c'est avec enthousiasme et conviction que j'apporte mon soutien sans réserve à Stéphane Buchou pour le deuxième tour des législatives ». Dans le journal Ouest-France du 29 juin 2017, Christophe Chabot s'exprimait sur son souhait de s'engager en politique et d'adhérer à la République en marche.

Le 22 juin 2017, le conseil communautaire du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie approuvait le bilan de la concertation préalable. Suite à la faible participation du public aux réunions et au nombre très faible de commentaires sur les registres des communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Christophe Chabot avait réagi : « probablement, il y a une catégorie de gens que ce projet n'intéresse pas, comme tous les projets communautaires d'ailleurs. L'objet de cette concertation, c'est de proposer aux populations de venir discuter, si elles ne viennent pas c'est leur problème » 

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