Chapître : Satisfaction et Avertissements avant décision préfectorale
1 - Les cérémonies des
vœux 2019 : les planètes sont alignées !
Le 12 janvier 2019, lors
de la cérémonie des vœux aux Bretignollais, Christophe Chabot
avait commencé par dire « à Bréti, les vœux c'est joyeux » puis
avait longuement développé la situation de son projet de port de
plaisance après le résultat de l'enquête publique :
« Attendu depuis
longtemps, notre enquête publique a enfin eu lieu. Rappelez-vous,
l'an dernier ça commençait à devenir compliqué pour moi de
justifier que notre enquête n'ait pas eu lieu en 2016, ni en 2017 et
je n'ose imaginer ce que j'aurais pu vous dire ce soir si l'enquête
publique n'avait pas pu être tenue, je ne serais peut-être pas
venu, j'aurais demandé un certificat au docteur Rousseau comme quoi
j'étais malade.
Enfin il n'en n'est rien, heureusement, cette
enquête a eu lieu et bien lieu et franchement cela valait le coup
d'attendre car pour le port cette année aura été une année en or.
Je n'ai finalement pas tant de choses que cela à vous dire ce soir,
pas d'informations nouvelles, vous savez à peu près tout.
Nous
sommes bien sûr heureux de réussir cette belle étape que nous
venons de franchir mais nous n'allons pas fanfaronner, ni crier
victoire trop tôt. Je ne vais pas faire de vagues, il n'y a pas de
quoi d'ailleurs, ce qui est arrivé est bien normal. Il nous reste
une dernière étape à franchir, c'est pas la moindre, monsieur le
Préfet doit bientôt décider. Autant vous dire, tout se présente
bien, on peut dire qu'on est en finale, nous partons dans cette
finale avec le statut de favori. Je vous explique en quelques mots
pourquoi.
Nous connaissons le formidable résultat de l'enquête publique, les commissaires enquêteurs, que je remercie de leur décision, bien entendu, ont assorti leurs avis de quelques réserves, trois précisément : la fourniture d'une étude complémentaire apportant des garanties sur l'étanchéité du bassin, cette étude était déjà prévue dans le cahier des charges et elle est en cours – le respect du budget de 33 millions d'euros, ça tombe bien, c'est notre souhait, quand je parle de budget c'est le budget travaux, le budget global du port reste bien de 43 millions d'euros – et puis il y a une troisième condition, c'est la mise en place d'une navette, si possible électrique, pour aller d'une rive à l'autre du chenal, qui devrait être assez simple à mettre en place. Les réserves nous semblent faciles à lever et seront, bien sûr, respectées.
Nous connaissons le formidable résultat de l'enquête publique, les commissaires enquêteurs, que je remercie de leur décision, bien entendu, ont assorti leurs avis de quelques réserves, trois précisément : la fourniture d'une étude complémentaire apportant des garanties sur l'étanchéité du bassin, cette étude était déjà prévue dans le cahier des charges et elle est en cours – le respect du budget de 33 millions d'euros, ça tombe bien, c'est notre souhait, quand je parle de budget c'est le budget travaux, le budget global du port reste bien de 43 millions d'euros – et puis il y a une troisième condition, c'est la mise en place d'une navette, si possible électrique, pour aller d'une rive à l'autre du chenal, qui devrait être assez simple à mettre en place. Les réserves nous semblent faciles à lever et seront, bien sûr, respectées.
Nous sommes au
travail pour cela avec la préfecture et confiants pour l'avenir, les
planètes s'alignent favorablement.
Il n'y a pas que l'enquête
publique qui s'est bien passée, sans vous détailler la somme de
travail et les rendez-vous de l'année, deux ou trois temps forts ont
été déterminants.
Le dossier a été déposé en préfecture le 16
mars 2018, en parlant de temps forts, il faut être physiquement fort
pour déposer un dossier de port de plaisance aujourd'hui, quatre
mètres quarante de dossier en hauteur, on est allés avec une
camionnette et une trans-palette à la préfecture pour livrer le
dossier, ça reste anecdotique mais, à l'aube de la simplification
administrative, on s'interroge un peu, c'est pas bien grave.
Avant
l'enquête, le plus important de tout c'est l'avis de l'Autorité
Environnementale, il est exceptionnel, du jamais vu en fait, jamais
avis de l'Autorité Environnementale ne fut aussi clairement
favorable à un projet de ce type. Comment se fait-il me direz-vous ?
C'est très simple, nous avons eu affaire à des membres du cabinet
du ministère de l'Environnement qui ont étudié ce dossier avec une
grande objectivité, ce que je suis en train de vous dire, mesdames
et messieurs, c'est que les deux chargées de mission qui se sont
déplacées à Bretignolles ont été de supers professionnelles et
nous ont épatés par la connaissance du dossier, la pertinence de
leurs questions et leur curiosité. Elles ont souhaité tout voir et
tout comprendre. Nous nous sommes déplacés sur le site, bien
entendu, mais elles ont également voulu découvrir chaque site des
mesures compensatoires qui sont, vous le savez, exceptionnelles dans
notre dossier, la dune de la Sauzaie, ... Elles ont tout vu, nous
étions accompagnés des experts du cabinet Biotope, de BRL et de
quelques uns de mes collègues. Ils ont été impressionnés par leur
connaissance et l'intérêt avec lequel elles ont mené leur mission,
vraiment chapeau. Au passage, ça change de la DREAL qui, en quinze
ans, n'a pas posé une seule question sur ce dossier. Jamais je
n'oublierai cette journée et jamais je n'oublierai la teneur du
rapport qui a été effectué. Sur les conseils de monsieur le
Préfet, nous avons vraiment bien fait de nous adresser directement
au ministère de l'Environnement. Quand Nicolas Hulot a été nommé,
j'ai toujours dit que c'était une bonne nouvelle car il est un vrai
écologiste et, quand les écologistes sincères et non politisés
regardent notre dossier, ils savent très bien constater sa qualité
environnementale, c'est ce qui s'est produit …
Dès réception de
cet avis déterminant, nous avons compris que l'objectivité allait
devenir le nouveau code de lecture de notre dossier, cela a
effectivement tout changé. En fait cet avis a définitivement validé
le long chemin parcouru depuis l'enquête de 2011. En collaboration
avec les services de l'Etat, qui ont été remarquables, nous avons
fait du bon travail »
En nommant les deux chargées de missions du ministère de l'Environnement, Chistophe Chabot avait demandé à l'assistance des applaudissements. Puis Christophe Chabot avait distribué félicitations, remerciements aux élus « qui ont fait un travail remarquable », en particulier à Jean-Baptiste Rabiniaux, aux cabinets professionnels (Biotope, BRL, Arcadis, etc), aux services de la commune de Bretignolles et de la communauté de communes avec « un petit clin d'oeil à Eric Guilloux » pour le rapprochement qu'il avait fait sur l'attitude des écologistes concernant les projets du viaduc de Millau et de port de Bretignolles, à la Fédération Française des Ports de Plaisance, à l'association « Avenir Environnement Développement » de Jean-Claude Merceron, ..
Deux hommes avaient été particulièrement
félicités, remerciés et même récompensés par un séjour de
repos, ce sont Jérôme Denécheau, Directeur Général des Services
de la communauté de communes, et Stéphane Raffeneau, Directeur
Général des Services de la commune de Bretignolles, pour leur
implication dans le dossier de port.
Ensuite, Christophe Chabot
avait martelé : « Les Bretignollais, tous les Bretignollais, à
l'exception des témoignages anonymes, orduriers, haineux, dont la
lâcheté n'a d'égal que la bêtise, sans autre commentaire,
l'attitude des Bretignollais nous honore. L'enquête s'est déroulée
sereinement , chacun s'est exprimé dans un très bon climat reconnu
par la commission d'enquête. Les Renseignements Généraux qui nous
observaient étaient d'ailleurs un peu surpris., il y a des gens qui
leur disaient que Bretignolles était à feu et à sang. Eh bien non,
vous avez tous constaté, il y a même un membre des Renseignements
Généraux qui a dit : j'ai le sentiment que l'ensemble des opposants
se font déjà à l'idée que le port soit là. Ce n'est pas rien et
je vous jure que c'est vrai, ça ne s'invente pas, cela démontre
notre savoir vivre ensemble ».
Puis Christophe Chabot avait poursuivi en précisant que la préfecture avait félicité les équipes communale et communautaire pour la qualité du travail. Ensuite Christophe Chabot avait remercié particulièrement l'association « Bretignolles Veut Son port » : « la bande du président Bourgouin s'est mobilisée avec justesse, sans haine et sans harceler la commission d'enquête, avec une parfaite attitude ». Il avait avoué : « on a bien arrosé ça les copains » et avait raconté une anecdote de sortie pour fêter ça où il avait dansé !
Le 21 janvier 2019, en
réponse à un hydrogéologue émérite, le préfet de la Vendée
apportait la précision suivante : « par un courrier du 3 décembre
2018, vous avez attiré mon attention sur les inquiétudes suscitées
par le projet de port de Bretignolles-sur-Mer en matière de défense
de l'environnement, notamment sur l'impact du projet sur les zones
humides et l'hydrogéologie. Ces éléments ont été pris en
considération par la commission d'enquête. Cette dernière a,
ainsi, émis une réserve relative à la réalisation d'une étude
hydrogéologique complémentaire. Dans ce cadre, il appartient au
porteur de projet de répondre à l'ensemble des réserves de la
commission d'enquête de manière précise et argumentée, sur la
base d'éléments techniques ou scientifiques qui seront examinés
par les services de l'État compétents. Pour ma part, c'est sur le
fondement de cette analyse et des observations de la commission
d'enquête que je serai amené à prendre les autorisations
nécessaires au projet de port, assorties des prescriptions
éventuelles destinées à assurer la protection de l'environnement
et la pérennité des milieux naturels. Tels sont les éléments que
je souhaitais porter à votre connaissance »
Le 25 janvier 2019, lors
de la cérémonie des vœux à la communauté de communes du Pays de
Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Christophe Chabot avait donné des
informations sur le début des travaux : « dès la délivrance des
autorisations préfectorales, que nous attendons pour avril, nous
préparerons les travaux qui devraient durer deux ans à compter de
septembre 2019 » et il avait insisté sur les coûts : « je ne me
lasserai pas de le répéter : ce projet ne coûtera rien aux
contribuables et sera la seule opération portée par la communauté
de communes à s'autofinancer intégralement. Si nous ne parvenons
pas à ce résultat, le projet sera abandonné sur le champ ».
Christophe Chabot avait aussi déclaré : « je dois l'admettre,
la commercialisation des anneaux nous pose effectivement problème.
Comme tous les autres ports, nous avons plus de demandes que
d'anneaux à proposer. A ce jour, la liste de pré-réservations
s'élève à 1947 anneaux dont 1051 sont des personnes qui ont
confirmé leurs demandes depuis l'enquête publique, sa capacité est
de 915 anneaux ».
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