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L'entente cordiale entre Christophe Chabot et Serge Pallarès

 Chapître : L'attente d'une nouvelle enquête publique (2017 - 2018)

2 - L'entente cordiale entre Christophe Chabot et Serge Pallarès


Avant l'ouverture de l'enquête publique sur le dossier de port de plaisance de Bretignolles-sur-Mer, Christophe Chabot avait accentué son lobbying politique et avait convaincu Serge Pallarès, alors président de la puissante Fédération Française des Ports de Plaisance (FFPP), de tenir son conseil d'administration du 5 septembre 2017 à Bretignolles-sur-Mer. A la cérémonie des vœux aux Bretignollais du 10 janvier 2015, Christophe Chabot avait annoncé que sa commune avait adhéré à la FFPP et qu'il allait intégré le conseil d'administration de la Fédération.

Le port de Bretignolles était à l'ordre du jour du conseil d'administration du 5 septembre et les médias locaux avaient largement couvert cette réunion à laquelle participaient de nombreuses personnalités.
Christophe Chabot s'était exprimé ainsi: « j'ai beaucoup appris auprès de la FFPP, tous les ports de France et le Léman sont représentés ici. Pour le Pays-de-Saint-Gilles, c'est un rendez-vous important, nous nous rendons compte de la manière de travailler de la Fédération et de son rôle auprès du gouvernement. Les parlementaires locaux sont également représentés, c'est important. ».

Serges Pallarès lui avait affirmé son soutien sans faille : « je viens ici pour la seconde fois et je suis ce projet depuis le début. Il est d'envergure pour le territoire économiquement, socialement et culturellement. Plus qu'un projet de port, c'est celui d'une ville qui implique les 100 prochaines années. Les habitants de Bretignolles ne sont pas trompés par leurs élus ! Le discours de Paris est d'espoir, de pulsion et de force, ce projet-là doit faire partie des projets majeurs nationaux. Bretignolles est unique actuellement en terme de création portuaire et je salue le courage d'un maire, nous vivons actuellement l'Europe or il faut ici une quinzaine d'années pour aboutir lorsque l'Italie ou l'Espagne le font en trois ans ! Nous avons une page blanche à remplir, plus facilement que l'aménagement d'une friche portuaire. C'est une chance pour l'environnement, les zones humides et dunaires seront largement compensées. Le temps est maintenant venu de prendre une décision, 85% d'avis favorables et deux réélections de l'équipe en place parlent d'eux-mêmes, il faut aller politiquement vite, nous ferons en sorte de faire trancher, cela suffit »

Christophe Chabot concluait : « notre projet est particulièrement moderne et conforme à toutes les règles. On part de zéro pour construire un lieu de vie, à l'attention des citoyens du territoire, un endroit qui soit ouvert à tous. C'est maintenant l'heure de vérité, nous attendons l'enquête publique qui pourrait intervenir au moment de Noël »
Sur TV Vendée, Serge Pallarès précisait qu'il allait très prochainement en parler au premier ministre.

Les administrateurs de la FFPP étaient restés deux jours en Vendée et avaient visité le port de Saint-Gilles-de-Vie.
Pour le président de l'association La Vigie, Jean-Baptiste Durand, la venue de la FFPP n'était qu'un coup de communication.

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